La culture et la tradition jouent un rôle primordial en Papouasie Nouvelle Guinée. Plus de 80 % de la population habite dans des villages, en suivant des rites ancestraux dont certains ont plus de 1000 ans et sont transmis de générations en générations.
Une toile noire, du soleil et des nuages pour diffuser la lumière. Comme disaient les anciens photographes avant de faire leur photo : «Ne bougeons plus, le petit oiseau va sortir»
On part à la découverte des petites îles de pêcheurs et de leurs villages authentiques faits de maisons de bois construites sur pilotis à moitié sur la terre ferme et à moitié sur l'eau. Une immersion entre la terre et la mer à la rencontre du peuple de la Papouasie !
Historiquement, les papous descendent des premiers habitants de la Nouvelle Guinée qui sont arrivés il y a environ 21000 ans aux alentours de la dernière glaciation. À cette époque l’île était encore reliée au continent australien.
Après de bonnes récoltes de patates douces le village organise un grand festin où un cochon est sacrifié. Un four creusé dans le sol est constitué d'herbes fraîches et de pierres chauffées sur un feu de bois séparé. Il est rempli de patates douces, d’herbe et de morceaux de porc. Recouvert de feuilles de bananier, la cuisson se fait à l'étouffée.
Environ 85 % de la population totale du pays vit dans des villages ruraux, d’une économie de subsistance basée sur l’agriculture et l’élevage de quelques porcs et volailles. Elle respecte encore la coutume du Wantok qui est une tradition où tout tourne autour de la famille étendue, et chacun appartient à vie à un clan.